La taxation des revenus de capitaux mobiliers
En 2018, la taxation de l’épargne évolue : augmentation du taux de la CSG de 1,7 point et mise en place d’un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30% (prélèvements sociaux de 17,20% compris) applicable sur la majorité de vos revenus du capital.
Les dividendes, les coupons d’obligations et les plus-values sur valeur mobilières supporteront ce PFU. Cette taxation serait, ainsi, avantageuse pour les épargnants mais elle ne permet plus de bénéficier de l’abattement de 40% sur les dividendes ni de l’abattement pour durée de détention applicable sur les plus-values mobilières des particuliers.
Cette réforme touche également les gains issus des contrats d’assurance-vie (lors d’un retrait) ouverts ou alimentés depuis le 27 septembre dernier si le souscripteur a plus de 150 000 euros de primes nettes versées dans l’ensemble de ses contrats.
Néanmoins, il sera possible de demander une imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux de 17,20% de l’ensemble de vos revenus de placements (maintien de l’abattement de 40% sur les dividendes), lors de l’établissement de la déclaration de revenu.
Remarque : l’épargne salariale et le PEA ne sont pas concernés par le PFU. Les exonérations fiscales relatives au livret A, au LEP et au LDDS sont maintenues. En revanche, les intérêts des PEL ouverts à compter du 1er janvier 2018 sont imposés au PFU.